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Pierre MONNERVILLE

Pierre MONNERVILLE

Pierre Alexandre, Just Monnerville, né le 24 février 1895 à Cayenne (Guyane) et décédé le 6 septembre 1970 aux Abymes (Guadeloupe), est un homme politique français et médecin de profession.

Il est le fils de Marc Saint-Yves Monnerville et de Marie-Françoise Orville, tous deux originaires de la Martinique. Il est également le frère de Gaston Monnerville, homme politique français né le 2 janvier 1897 à Cayenne et décédé le 7 novembre 1991 à Paris.

Reçu au concours de bourse après son baccalauréat, Pierre MONNERVILLE part faire ses études dans la ville de Toulouse en 1911.

En 1917, il est mobilisé en tant que médecin-auxiliaire. Il est blessé au front en mars 1918.

Il se voit par la suite décoré de la Croix de Guerre, puis de la Légion d’honneur.

 

Il obtient finalement son doctorat en médecine en 1921 et part s’installer en Guadeloupe dans la commune de Morne à l’Eau.

Il se marie avec Virginie Monnerville, qui lui donne un fils, André, né en 1923, également futur médecin.

 

Unique médecin de campagne de la ville de Morne à l’Eau entre 1921 et 1956, Pierre Monnerville est aussi pleinement dévoué à sa tâche.

Cette notoriété acquise en tant que médecin lui permet ensuite de rentrer en politique. Il devient ainsi maire de Morne à l’Eau de décembre 1947 à sa mort en 1970, mais aussi conseiller général du 2e canton de Morne-à-l’Eau d’octobre 1945 à juin 1961.

Personnage d’envergure en Guadeloupe, Pierre Monnerville acquiert également une stature nationale.

Il est ainsi élu député de 1956 à 1958 dans la 2e circonscription de la Guadeloupe sur la liste de la Fédération de la Guadeloupe du Parti socialiste SFIO.

 

Parallèlement, Pierre Monnerville est nommé membre de la Commission de la famille, de la population et de la santé publique, ainsi que membre de la Commission du travail et de la sécurité sociale.

Il rédige notamment un rapport sur la nécessité d’ouvrir un centre régional de cancérologie en Guadeloupe, ainsi que deux rapports sur l’extension aux départements d’outre-mer du système d’allocations familiales.

 

Très engagé politiquement, il prend à bras le corps de nombreux dossiers qui visent à améliorer les conditions de vie des habitants îles d’outre-mer françaises.

 

De 1958 à 1962, il conserve son siège malgré une forte opposition, sous l’étiquette SFIO.

 

Dans sa profession de foi de 1958, il évoque les grandes lignes d’un véritable programme politique. Il veut ainsi transformer la Guadeloupe en « véritable département français », défendre une politique d’équipement de l’île et prôner le maintien de la souveraineté française dans le cadre de la départementalisation et la lutte contre les « autonomo-séparatistes.

 

Il se présente à nouveau en 1962 sous l’étiquette de l’« Union Socialiste de Gauche pour la Défense de la République » et est également réélu. Son mandat durera jusqu’en 1967.

 

À cette période, il entre à la Commission des Affaires culturelles, familiales et sociales où il siège sans discontinuer jusqu’à la fin de son mandat.

 

Très malade à cette période, il ne se représente pas en 1967 et décède trois ans plus tard en Guadeloupe. Il est enterré dans le cimetière de la commune de Morne à L’Eau.

 

Sources :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Monnerville

 

http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/